
il est prévu un #yabufé incessemment sous peu. pour pas que certaines discussions soient stériles et ne mènent nulle part vue l’investissement en temps, énergie et réputation, je vais partager une petite série élaborée autour de thématiques à approfondir. non non ne me remerciez pas je suis comme ça généreuse au naturel.
Trano Gasy
rah la la
tout le monde veut en posséder mais ceux qui en possèdent n’en veulent pas. au-delà du trauma générationnel et le détachement avéré par rapport aux héritages, les familles propriétaires actuellement n’ont presque que dal rien comme outils financier et technique pour préserver leurs biens. j’ai donc creusé à l’aide de l’IA quelques pistes qui dépassent un peu le concept de ZPPAUP déjà en vieillance et à réiventer … à la sauce vita gasy.
je vais commencer carrément par vous réintroduire quelqu’un d’autre monde, initiateur d’un autre paradigme et vraiment qui a unétat d’esprit aux antipodes des pratiques usuelles “fomba tsy hita izay maha ratsy azy”: Jimson Heritsialonina. J’ai eu le privilège d’admirer son travail extraordinaire dans la préservation de la Vieille Ville de Fianarantsoa et tout le monde aussi y aller et en prendre de la graine. je restais en étape dans son petit bijou d’hôtel nichée dans la colline, le Tsara Guest House, lorsque je faisais mes missions sur Manakara. l’hôte nous servait l’apéro en nous contant sa belle histoire.
L’association HÉRITSIALONINA, à Fianarantsoa, illustre une approche collaborative et locale de la préservation du patrimoine malgache, qui pourrait être appliquée à la sauvegarde des trano gasy à Antananarivo. En sensibilisant les habitants et en encourageant la restauration des maisons traditionnelles en respectant les matériaux et techniques locales (brique de terre cuite et bois), l’association a su mobiliser la communauté. En impliquant artisans et chercheurs, et en assurant une formation aux techniques traditionnelles, ce modèle pourrait être transposé pour réhabiliter les bâtiments historiques de la capitale, tout en créant des opportunités économiques locales à travers l’artisanat et le tourisme.
Au Japon, la préservation des machiya à Kyoto démontre l’efficacité de politiques fiscales et de subventions pour inciter les propriétaires à restaurer leur patrimoine. Des réductions de taxes foncières et des aides pour la rénovation sont offertes pour encourager la préservation des maisons historiques. Une approche similaire à Antananarivo pourrait inclure la mise en place de zones protégées dans les quartiers historiques et l’octroi de subventions pour restaurer les **trano gasy**, tout en garantissant le respect des méthodes traditionnelles et la création de programmes de certification pour renforcer la valeur patrimoniale de ces maisons.
À La Réunion, des politiques comme le Plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV) et les zones de protection du patrimoine ont permis de conserver les quartiers historiques en encadrant strictement les nouvelles constructions et les rénovations. Ce type de régulation pourrait être utilisé à Antananarivo pour protéger l’intégrité des quartiers anciens et des trano gasy. Parallèlement, des subventions pour la restauration, combinées à une valorisation touristique de ces quartiers, pourraient offrir des opportunités économiques tout en renforçant l’identité culturelle de la capitale malgache, en s’inspirant de l’expérience réunionnaise.
ya plus qu’à….