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/prompt : show Madagascar Architecture in early 14th century


Le temps passé à dialoguer avec l’AI commence à atteindre les 15% de mon timesheet et je vais admettre que depuis le mois de Mai, où avec les collègues nous devions livrer des TDR, que je n’ai jamais plus déconnecté. Cette période a été marquée par une nette amélioration de ma productivité, l’IA m’aidant efficacement dans la recherche et l’organisation des informations. Cependant, je reste ferme sur un point : je ne fournirai jamais à l’IA des données ou des images sous copyright. En tant que fervente défenseure des Creative Commons depuis près de deux décennies, je suis consciente des flous juridiques entourant l’utilisation de nos ressources. Madagascar, malgré son sous-développement, a un besoin crucial de contenus contextuels et appropriés pour son développement culturel et économique. À l’ère du virtuel, il est essentiel que nous, et les générations futures, occupions activement l’espace digital pour éviter les stéréotypes réducteurs. L’IA, complètement une machine qu’elle est, m’a parfois présentée des concepts inattendus, telles que des maisons cornues ou des représentations trop précoces de femmes voilées à Madagascar à l’époque demandée. Il reste encore beaucoup à explorer sur la première moitié du deuxième millénaire, et je dois admettre avoir rencontré quelques difficultés avec mon nouveau BFF.

here we go.

Les navigateurs pratiquant le bouddhisme Mahayana à Srivijaya auraient été beaucoup influencés par les traditions culturelles et religieuses locales de leurs colonies, ainsi que par les interactions avec d’autres systèmes religieux et philosophiques, tels que l’hindouisme et les croyances animistes indigènes. La nature syncrétique des pratiques religieuses à cette époque peut avoir abouti à un mélange unique d’expressions spirituelles. En raison du nombre limité de sources historiques, la compréhension des détails spécifiques des pratiques spirituelles de Srivijaya est incomplète. Le manque de documents écrits détaillés et le passage du temps rendent difficile la reconstruction d’une image complète de la religion spirituelle de l’empire. Les chercheurs continuent d’explorer les preuves archéologiques, les inscriptions et les sources textuelles pour mieux comprendre les aspects spirituels de l’empire Srivijaya et j’essayerai de mettre à jour régulièrement mes trouvailles sur ce sujet Le Destin De La Civilisation Laissée Par Śrīwijaya https://purplecorner.com/histoire-de-madagascar-le-destin-de-la-civilisation-laissee-par-sriwijaya/. Peut-on vraiment après plus de 3 siècles de domination Swahili sur les mers continuer à penser que les vestiges des cultures entretenues par l’Empire Srivijaya soient pratiquées sur Madagascar?  Ces pratiques de colonisation demeure très classique dans la grande fresque de l’Histoire et nous devrions creuser vraiment beaucoup plus dans l’étude comparative des cultures dont nous avons héritées soient celles des austronésiens et des africains. et en apprendre des résultats. mais bon. j’ai lu que les anthropolgues attribuaient aux femmes l’apprentissage et la transmission de la langue ainsi que des pratiques religieuses et des hommes des moyens de survie (chasse et autres logistiques), donc pour en revenir à ma question un peu plus haut : oui visiblement 3 siècles même 10 siècles après la disparition de l’Empire Srivijaya, nous avons encore gardé beaucoup de son héritage qui a pris une tournure très déterminante au XIVè siècle pour nous les descendants malgaches.

Au XIVè siècle, alors que l’Europe plongeait dans une longue période d’obscurantisme enclanchée par la Peste Noire, alors que l’Empire Ottoman avait éveillé une étincelle durant la Renaissance et que plus à l’Ouest Tenochtitlan voyait le jour en 1325, les plus grands empires africains s’épanouisseaient dont l’Empire du Mali avec la prestigieuse Tambouctou. Madagascar qui a toujours été une étape, parfois accidentelle de la Route Maritime de la Soie, voit maintenant débarquer de plus en plus de populations islamisées sur ses plages. Elles viennent de la péninsule Malayo-Indonésienne presque totalement convertie, ou de la côte Est africaine et même plus au Nord de la péninsule arabique. C’est surtout au Nord de l’île que les échanges commerciaux continuent à s’épanouir à l’exemple des comptoirs Antaloatra fin 15è siècle qui se sont bien ancrés avec la traite de l’esclavagisme. La côte Est a quand à elle connu l’arrivée des clans des Antemoro, Anakara, Zafiraminia, etc. Les premières tribus Antemoro, les hommes de la côte, se sont établies en 1335 le long des rives du Matitanana et ont inventé le Sorabe. Celle-ci est devenue la forme écrite de la langue malgache qui avait déjà des nuances de Sanskrit sous des instances bouddhistes bantoues animistes et maintenant désormais teintées de l’Islam.  À cette époque, le reste de l’île était en proie à une série d’événements tumultueux qu’on apprend des textes récoltés de la tradition orale :  la lutte contre les Vazimba, qui étaient poussés vers l’extinction par des massacres, des exils forcés ou des unions, ou les sultans des villes du Nord, qui étaient préoccupés par leurs raids sur la source du Betsiboka pour approvisionner leurs suzerains de Oman à Zanzibar maintenant que nous sommes à l’apogée de l’Empire Swahili . Pour beaucoup de tribus, ces siècles étaient juste apocalyptiques notamment pour les familles victimes des razzias esclavagistes résultant des luttes intestins entre clans fratricides. Aussi de décrire l’arrivée des Antemoro comme le début de l’ère des Lumières n’est vraiment pas trop exagéré même s’ils ont tout aussi pris une grande part dans la traite. Tout au moins leur influence a pu déclencher une étincelle d’entendements par rapport aux notions de transmission du savoir. Imaginez les autres tribus, après des siècles de conflits et de conquêtes, qui ont vu arriver des migrants lettrés, de surcroît des personnages initiés à l’art de la diplomatie. Toutefois on notera aussi la dimension temporelle et en cinq siècles, même au-delà du déclin de l’Empire Swahili au 16e siècle, le soft power des Antemoro a réussi à influencer les cercles dirigeants dans toute l’île.

J’ai pu un peu me plonger dans “l’esprit” du Fitovinany , la région des Sept Rivières, pendant mes missions à Manakara de 2018 jusqu’à ce mois d’Août 2023. Bien que focalisée sur mes responsabilités professionnelles, je n’ai pas manqué de percevoir et d’apprécier l’attachement profondément enraciné et toujours vivace à leur culture. Si cela a été d’une galère énoooooorme de retracer des bribes de textes sur les 1ers austronésiens-bantous de Madagascar, nous avons la chance énorme d’avoir la documentation complète sur l’arrivée des clans Antemoro grâce à leurs manuscrits. Fernand Kasanga [https://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=2/TTL=1/REL?PPN=07949465X] et Jacques-Philippe Rombaka [https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques-Philippe_Rombaka] par la richesse et la profondeur de leurs travaux m’ont vraiment aidée à équilibrer et enrichir mes connaissances historiques sur la région. À lire aussi l’ouvrage fascinant mais un peu sec “Rituel et société à Madagascar. Les Antemoro de la côte Sud-Est” de Philippe Beaujard, un pavé parmi tant d’autres qui occupe ma table de nuit. Pour être franche, si on évaluait mes avancements sur l’Histoire de Madagascar, je n’ai abordé que 20 à 30% du contenu des textes types Raombana et Tantaran’ny Andriana. Il me resterait peut-être 60 à 70 ans pour assimiler pleinement et pour rappel l’AEFE nous a dédiés 0 heures dans cette matière.

J’apprends donc que c’est le roi Merina Andrianampoinimerina au 18è siècle, qui, en invitant les sages Antemoro, Andriamahazonoro et Ratsilikaina en Imerina https://lexpress.mg/04/07/2019/radama-entoure-de-grands-personnages-antemoro/  a ouvert l’île à une nouvelle ère dont nous approfondirons les aspects du point de vue de l’architecture, de l’environnement aménagé et bâti. L’impact des Antemoro sur l’architecture, les pratiques culturelles et la transmission du savoir est donc très importante. Il est essentiel de souligner l’importance d’une étude plus détaillée pour pleinement apprécier la contribution des Antemoro à l’architecture et à la culture de Madagascar. Avant de continuer, je partage ceci :

“Les Anakara, descendants de Ramalitavaratra, l’astronome, étaient chargés d’observer les étoiles pour prédire l’année. Leur ‘observatoire’ se situait à l’Est du palais royal à Ivato, sur une pierre où ils s’asseyaient chaque nuit pour scruter le ciel. Les Anakara étaient également réputés pour être des devins. Les descendants d’Andriantsimeto Ranaha étaient responsables de la construction des villages et du choix des emplacements pour les maisons, car leur ancêtre avait une connaissance profonde en architecture et était un devin renommé. Les Antaimoro croyaient que ce savoir, même non enseigné, était inné et se transmettait héréditairement, d’où une crainte respectueuse envers les Anakara et les Tsimeto lorsqu’ils pratiquaient des sortilèges ou lançaient des malédictions, leur parole ayant, dit-on, un effet certain.” – Rombaka Jacques Philippe, Ramarosaona Zaïveline, Molet Louis. “Histoire des ancêtres Antemoro-Anteony”. In: Tradition et dynamique sociale à Madagascar.

Et puis, il y a ces questions captivantes sur la fonction d’Ombiasy – étaient-ils déjà “présents” avant l’émergence des Antemoro, ou ont-ils été introduits dans un contexte de Terra nullius, préfigurant la colonisation chrétienne sur cette terre envoûtante de Madagascar?

C’est dans cette quête que je redécouvre le fil conducteur architectural, en prenant conscience que le Mahitsielafanjaka, la demeure royale construite à Ambohimanga au 18è siècle, a préservé dans ses plans architecturaux les empreintes de ce magnifique syncrétisme, qui est, en quelque sorte, la signature de la culture malgache. Hear me out. Avant l’avènement de ce roi éclairé, bien sûr, il y avait déjà des habitations, les cases, déplacées de règne en règne, de père en fils, de colline en colline. Une architecture de cases de bois, héritée des premières tribus mélangées avec les influences malayo-indonésiennes-bantoues et Vazimba, avec une base rectangulaire, des structures en bois, et des toits en pente. Mais c’est véritablement sous l’influence des Antemoro que la cour royale merina, assoiffée de domination, a adopté les sampy, des croyances et des pratiques qui forment encore aujourd’hui la base de l’architecture traditionnelle malgache. Je n’affirmerai pas catégoriquement, faute d’approfondissement, que la cosmogonie n’était pas intensément pratiquée dans l’aménagement des habitats avant le Mahitsielafanjaka, mais l’idée que nous ayons encore aujourd’hui un vestige de ce changement de paradigme dans la charpente en bois précieux est extrêmement séduisante. Et je cite Dominique Raynaud :

“Le symbolisme du poteau central est également attesté à Madagascar. Les Merina constituent l’ethnie la plus importante de l’île. Un poteau central (andriambo) occupe le cœur de la case quadrangulaire trano. Lors de la fondation de la maison, on y sacrifie le coq solaire, puis on y dépose du quartz, la ‘pierre vivante’ vatovelona, le souchet zozoro et d’autres plantes vivaces, pour insuffler à l’habitation merina une longévité face au temps.”

Pour vraiment aller dans le littéral c’est comme si cette tribu avait apporté du design Feng-Shui dans la décoration d’intérieur jusque là supposée primitive. La question même de cet état primitif serait tellement un sujet de doctorat passionnant à part entière si jamais l’architecte en moi se mettait franchement à plonger dans sa thèse parce que bien sûr qu’évidemment j’ai un carnet Moleskine complet de notes là-dessus…sigh. Plus encore, j’ai appris que les gardiens des sorabe, ces scribes appelés katibo, préservent avec soin ce patrimoine vivant, conservant précieusement les écrits dans leurs demeures. Cependant, les informations sur les usages et fonctions de ces lieux spécifiques restent évasives. Je soupçonne une organisation intérieure planifiée, codifiée et sacrée. L’AI n’a vraiment pas donné justice à l’ampleur et au prestige de ces Sages dans l’image qu’elle m’a rendue. rah la la la.

En ce qui concerne la forme architecturale, au-delà du plan rectangulaire en cohérence avec la cosmogonie en place, le symbolisme ascensionnel émerge clairement dans les perches tandrotrano. Ces derniers étendent la haute toiture de chaume de zozoro, variant en longueur de deux à quatre mètres selon le rang social. Elles symbolisent des cornes de bœuf et portent parfois à leur extrémité un oiseau sculpté. L’association des images du chef, des cornes et de l’oiseau révèle de manière frappante le caractère ascensionnel de ces perches. Le tandrotrano, cet élément architectural distinct, ne se retrouve pas seulement dans l’architecture des Tanala, Bara et Antaisaka, mais aussi chez les Merina, où il a disparu avec le passage à la modernité, marqué par l’abandon de l’interdit de la pierre et de la terre dans le Rova, comme le souligne Decary. Chez les Antemoro, cependant, cette forme subsiste de manière unique dans le Palais Royal d’Ivato, près de Vohipeno. Là, les deux pointes du tandrotrano sont systématiquement reliées par une troisième branche, un détail qui ne relève pas de l’innovation mais plutôt d’une tradition, comme le montrent des photos des années 1920 des villages Antemoro. Cette spécificité des cases d’andriana pique notre curiosité sur sa signification profonde. Comme l’écrit Dominique Raynaud :

“Les perches tandrotrano, prolongeant la haute toiture de chaume de zozoro, mesurent suivant le rang social, de deux à quatre mètres de long, évoquant des cornes de bœuf, parfois ornées à leur extrémité d’un oiseau sculpté. Cette combinaison d’images du chef, des cornes, et de l’oiseau illustre parfaitement le sens ascensionnel de ces perches.”
Dominique Raynaud. Architectures comparées. Essai sur la dynamique des formes. Parenthèses, 1998.

En explorant les écrits éclairants de Decary (concentrées sur l’Habitat des différentes tribus de Madagascar), on se rend compte que jusqu’à ce qu’une âme éveillée nous offre une mise à jour exhaustive et encyclopédique sur l’architecture de Madagascar on reviendra sans cesse sur ses publications (à moins que vous n’ayiez autre chose de plus colossal à me proposer je suis avidement preneuse). J’imagine ces nouvelles études incluant pour favor une analyse détaillée des matériaux, des assemblages, des techniques, et peut-être même quelques longs chapitres sur des innovations formelles issues de ce merveilleux amalgame de pratiques ésotériques et d’adaptations au contexte environnemental et matériel. J’imagine aussi ces nouvelles études qui vont nous révéler que notre architecture n’aurait rien à envier aux ordres grecques et cafouillages romains récemment édifiés dans le chantre de notre culture. Je suppose qu’il y aurait VRAIMENT pour de vrai une réinterprétation mise en contextualisation en matière technique et technologique de l’usage de telle essence de bois dans l’habité et de résoudre cette liste d’épicerie supra fastidieuse mais tellement passionnante listée ici par Henri Ratsimiebo dans Antananarivo : La Cité des Milles :

“en ce qui concerne les matériaux constituant la maison, les bois utilisés pour al construction étaient répertoriés: Le vintarina (coelophylum parviflorum) et l’amontana (ficus tridusphanus) attirent la foudre et font mourir jeune; Le valimpangady ou amalompangady (cromelea auspidata) et le lanibimana (nuxia terminaloide) sont réservés aux morts; Le hazomafana (diospyros migaserala) et l’aviavy (ficus mégapode) font mourir jeunes ceux qui les transportent; Le lambintsy (psorosperenum androsanifolium) anéantit la adescendance; Le hazotokana (synchodendron ramiflorum) est néfaste pour le mobilier; Le hazomena (khaya madagascariensis) réputé dur, pour que la maison ait la résistance de ce matériau, le rouge viff étant un symbole pour le fanandroana malgache et également signe de souveraineté obéie; Le merana (veronisana merana) pour les poteaux et piliers d’angles; L’ambora (tambourissa divers) pour les encadrements de portes et fenêtres; Le varongy (oestra trichophilibia) pour les portes d’une seule pièce ou les solives; Le lalona (uvesmananica divers) pour les cloisons et solives etc.”

Même si les établissements du Nord de Malahika, Vohémar, et plus anciennement Irodo, n’ont laissé aucune trace tangible du fait de leurs structures entièrement en bois (et j’insiste que nous n’avons pas avant le 14è siècle des établissement de l’envergure de Kweli sur l’île), l’héritage architectural que nous possédons est profondément enraciné dans une culture bien spécifique. C’est un rappel que notre patrimoine architectural, bien que partant d’une base austronésienne, ne soit pas né de rien. Dans ce chapitre, je découvre ,(sincèrement je découvre) les Antemoro, avec leur érudition, qui ont exercé une influence tellement déterminantes sur les autres foko, et ont établi par leur biais de conseillers politiques des rois Merina tellement ambitieux une domination culturelle et religieuse à la fois forte, durable et subtile. C’est un peu là où on en est jusqu’à ce qu’on accepte les occidentaux dans les Lapa du Menabe à l’Imerina.

Je termine cet article en posant des questions, car évidemment, un blog ne suffirait pas pour illuminer notre compréhension des richesses passées de Madagascar, ni pour enrichir le futur programme d’Histoire et de Théories de l’Architecture Malagasy d’une école indigène hypothétique. On me rabâche systématiquement sur l’exploit patrimonial des Zafimaniry et je ne réduis aucunement leur prestige si j’ai opté de ne pas aborder leurs ouvrages et leur Art dans cette série car déjà leur migration n’a débuté au 18è siècle et qu’il faille bien remplir les siècles très perturbés précédent cet avènement.

Avant de passer au chapitre suivant, je soulève une question un peu comme une bouteille lancée dans la mer  : comment les traces des architectes, ces figures presque divinatoires comme celles de la tribu d’Andriantsimeto Ranaha, se sont-elles si discrètement dissoutes à travers les générations, au point de devenir presque indétectables dans notre riche patrimoine architectural ? Et puis, il y a ces questions captivantes sur l’émergence de la fonction d’ombiasy – qui avaient-ils remplacé? ou ont-ils été introduits et imposés dans un contexte de Terra nullius préfigurant la colonisation chrétienne dès le 17ème siècle ? Malgré mes connaissances limitées en histoire et mon domaine d’expertise axé sur la construction et l’aménagement, mes lectures m’ont guidée vers une compréhension de l’évolution de l’habitat et de la cohabitation spatiale sur cette terre envoûtante de Madagascar intimement liée au rôle de l’astrologue/shaman comme maître d’oeuvre dont jusqu’à nos jours on ne pourrait se passer.

to be continued…

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