La bonne nouvelle c’est que j’ai repris la rédaction de mon projet de recherche. la mauvaise étant que je me connais et il suffit d’une autre mission, un autre projet, un truc pour dérailler ma trajectoire donc je dois apprendre à garder la ligne droite. La totalité de mes articles sont maintenant assistés par l’AI surtout dans la reformulation lorsqu’il ne s’agit pas d’un post personnel. Mais je connais aussi la passion de certains pour plagiat surtout dans nos milieux (ah si seulement on pouvait plutôt pratiquer l’émulation) donc je m’évertue à ne pas lâcher mon style rédactionnel très particulier. je variais entre 16 et 19 en Français et Littérature au Bacc et engloutissait des pavés de romans en anglais et espagnol il y a 23 ans donc je pense avoir le level pour légitimement rédiger du contenu, bien que très dense, mais matotra et aligné avec mes idées tout en maintenant la qualité du vocabulaire mais tout de même jouer avec la grammaire. j’entretiens un blog depuis 2004 pour au début m’aider dans la dépression durant le deuil de maman et puis bon maintenant c’est comme qui dirait qu’il m’a emmenée un peu plus loin en termes humain et professionnel

Pour être honnête, la littérature technique sur les constructions malgaches en bois et végétal n’est pas très dense. En vérité, on ne trouve vraiment pas grand chose pour avancer les idées et innover les principes constructifs en architecture dans les bibliothèques sur Madagascar. Tout est à faire. Alors autant faire mieux. Lorsque l’industrie de la brique de terre crue a débarqué en double force sur l’île, avec les industrieux missionnaires anglais de la LMS et l’aventurier Jean Laborde, les forêts avaient déjà perdu une énorme superficie de leur couverture sur les Hauts-Plateaux. Par contre très peu d’informations nous sont parvenues des régions peu peuplées du Grand Sud hormis des écrits de Flacourt sur l’Anosy et bien plus tard des Missionnaires Norvégiens dans le Menabe. L’influence des marchands de la côte Est africaine n’a pas été vraiment marquée dans la pierre non plus malgré une forte domination religieuse et économique avec des communautés présentes dès le XVè siècle. 

Ce que l’on sait tout juste était le fait que l’habitat respectait les mêmes principes d’aménagement comme ailleurs sur toute l’île mais que le matériau de construction variait selon la disponibilité de la ressource. Ainsi que le poteau central, Andry ou  autre appellation et les Joro demeureront en bois.  Si nous partons de ces bases, nous pouvons maintenant explorer dans les autres cultures l’évolution des systèmes constructifs à base de matériaux similaires et sans doute voir que le saut technologique et dégâts environnementaux que le tout-béton peuvent être réduits à défaut d’être évités entièrement. Car voyons donc Mme Joan ça a pas d’Bon Sens vous vivez dans un pays constamment exposés aux cyclones dramatiques. ok. j’essayerai de rédiger un petit complément sur mes connaissances étendues dans le bambou et 32 espèces endémiques malgaches car il s’avère que cette herbe déjà mondialement reconnue pour ses caractéristiques et exploits n’a pas encore pu percer dans le secteur de la construction à Madagascar. et je sais tellement pourquoi.

mais revenons au Fantiolotse

source photo : instagram/tany_masina https://www.instagram.com/p/CytP8qlsGp9/

Nous en sommes maintenant au 3è chapitre, les 2 précédents ayant plus ou moins couvert nos connaissances limitées dans ce matériau à Madagascar : Planter Le Fantiolotse Construire Des Communautés Résilientes https://purplecorner.com/planter-le-fantiolotseconstruire-des-communautes-resilientes/ et Planter Le Fantiolotse Pour Une Architecture En Cohérence Avec Les Traditions https://purplecorner.com/planter-le-fantiolotse-pour-une-architecture-en-coherence-avec-les-traditions/. Dans cet opus, je voulais plutôt me tourner ailleurs où peut-être les pratiques pourraient inspirer les nôtres dans la pure tradition du syncrétisme malagasy fomba tsy hita izay maha ratsy azy. Allaudia procera qui se marierait avec Aloe voatsanda, toutes les 2 endémiques, plantes grasses à croissance rapide. Mais est-il vraiment courant de construire avec ce végétal? Comment déjà fonctionne-t-il? ou plutôt quelles sont les caractéristiques de sa taxonomie pour parler langage scientifique?  Lorsque Grandidier a classé les  Didieréacées dans les succulentes, il a plutôt vu des arbres et arbustes j’imagine à l’époque où la déforestation n’était pas aussi intensive. Ces plantes adaptatives ont démontré d’une résilience remarquable et d’une croissance rapide pouvant couvrir des surfaces importantes et exploitables pour une industrie.

L’Allaudia procera https://en.wikipedia.org/wiki/Alluaudia_procera se comparera par l’apparence à l’Ocotillo mexicain, le Fouquieria splendens https://en.wikipedia.org/wiki/Fouquieria_splendens, et font partie tous les 2 de la famille des succulentes. des espèces magiques qui poussent dans des conditions désertiques le premier trône dans l’Androy, Great South de Madagascar, le second dans les déserts du Mojave, du Colorado, Chihuahua, etc. Sa cousine américaine par contre n’est qu’utilisée pour les clôtures et ne paraît pas dans des constructions. Toujours dans la forme, on pourrait parler du Cactus tout aussi présent à Madagascar. Le Carnegiea gigantea ou le Saguaro vient aussi du désert mexicain et compose les belles constructions que nous observons dans les films de western, vous voyez les patios des ranchs là?  Malheureusement ce cactus n’est pas à croissance rapide mais peut durer jusqu’à 150 ans. On trouve parmis les traditions septentrionales largement préservées des civilisations américaines de quoi s’inspirer d’innovations dans nos constructions et déjà si on creuse un peu plus de trouver les propriétés recherchées pour la construction et les techniques développées.

Ocotillo near Gila Bend, Arizona

West Saguaro National Park around Sombrero Mountain near Tucson, Arizona in November 2016.

La région du Grand Sud a déjà vécu une expérimentation d’échanges avec l’Amérique du Sud dont les conséquences ont été extraordinaires jusqu’à avoir des impacts de nos jours et cela est arrivé avec l’introduction du Raketa dans le pays via La Réunion par Maudave de la Compagnie des Indes Orientales de la Figue de Barbarie, Opuntia monacantha et Opuntia vulgaris, plantes endémiques du Mexique et des États-Unis en 1769. Le Raketa, plante devenue innvvasive, appropriés par les tribus pastorale est aujourd’hui un symbole de la résistance face au colonialisme et de la survie mais c’est une autre histoire à raconter.

Ces fantiolotse sont aussi précieux pour les villageois malgaches. « Mon mari a fait la maison à partir de ce bois-là. », témoigne Faramandimby, une jeune mère de famille attelée à fabriquer une natte. Quinze troncs ont ainsi été nécessaires pour construire sa maison dont la surface atteint à peine 9 mètres carré. « Pourquoi ne pas l’avoir fait plus grande ? Regardez autour de vous, toutes les maisons sont construites sur ce modèle. » Avant d’ajouter timidement que « les clous sont aussi trop chers ». Faramandimby fait partie des 92 % de la population malgache vivant avec moins de deux dollars US par jour, sur les 22 millions d’habitants que compte l’île. Madagascar est avec l’Afghanistan et Haïti le pays le plus frappé par la malnutrition.
Air France : des projets de compensation carbone au détriment des communautés locales ? https://multinationales.org/fr/actualites/air-france-des-projets-de-compensation-carbone-au-detriment-des-communautes

TAGNAMARO DISTRIKAN’I AMPANIHY ANDREFANA FARITRA ATSIMO-ANDREFANA.


Ny Zoma farany herinandro teo no tanteraka ny fotoam-pambolen-kazo hoan’ny Distrikan’Ampanihy Andrefana , antony manokana no nahatonga ny tagnamaro atao zoma raha hoan’ny Distrikan’Ampanihy satria ny andro Asabotsy dia andro tsena( Jours de Marché) mba anovany vahoaka fitediavam-bola
Zanaka fantiolitse miisa roarivo (2.000 )fototra no natsatoka novolena, ity fantiolotse ty izay hazo Mahazaka ny toe-tany sy hain-nandro raha ny nambarany lehiben’ny fiarovana ny ala eto amin’ny district Ampanihy .
Nambarany lehiben’ny district Ampanaihy Atoa THOMAS Jovin fa adidy amin’ny maha olom-pirenena izao ary tokony hahatsapa izany ny olon-drehetra ,Nambarany hatrany fa efa eo am-pihetseketsehana ihany koa ny filoha ny fokontany amin’ny ho tohiny izao fambolena izany , mba tsy hijanona ho tambabe fotsiny fa mba Samy tokony hisy isakiny fokontany koa .

________________

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *